• Un réveil tardif, dommage...

    Dans la filière laitière, les contrats ne sont pas respectés.

    Il fallait être naïf pour croire le contraire. Dans une conjoncture favorable sur les marchés, les industriels ne jouent pas le jeu !

    Nous, producteurs de lait, trayeurs de vaches au quotidien, nous l'avons compris bien avant nos porte paroles...

    Ceux qui nous ont condamnés lors de la grève du lait s'agitent face à cette situation. Nous leurs avons dit lors de nos actions d'épandage : il fallait donner faim de notre lait aux entreprises ; leur démontrer le rapport de force que nous pouvions mettre en place.

    Nous ne vivons pas chez les bisounours. Il fallait être inconscient pour signer des contrats sans engagement ferme sur le prix.

    Arrêtons de penser que les solutions viendront des autres.

    Il est facile de dire aujourd'hui que l'État a voulu ces contrats.

    Je n'ai pas entendu la majorité de la filière laitière s'y opposer, bien au contraire !

    En ce temps de Noël, j'ai envie d'espérer que ceux qui parlent pour nous arrêtent de croire tout et n'importe quoi ; et qu'ils prêtent une oreille plus attentive au bon sens et à la clairvoyance de tous les producteurs de lait, enfin ceux qui restent encore aujourd'hui.

     

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